Il a fallu au clavecin attendre la renaissance de la musique ancienne pour sortir enfin de son silence, par la même occasion s’ouvrir à la création du 20e siècle, et provoquer ainsi un passionnant mélange des genres. Et l’instrument d’inspirer ce programme bigarré, rejoint d’un côté par le violoncelle baroque, de l’autre par la flûte et le hautbois modernes, pour remonter le temps et nous guider dans les vieilles cours européennes, puis nous mener avec Cowell à l’aube de la musique américaine, avec Takemitsu à la croisée de l’orient et de l’occident. Un large pan de l’histoire de la musique de chambre en un seul concert !